Mon premier To’ata

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Ce soir, je suis montée pour la première fois sur la scène de To’ata…
J’étais devant les filles, au premier plan et j’ai dansé la plupart des chorégraphies des filles. John Marai a écrit un article dans les Nouvelles de Tahiti, il est élogieux. « Nous savons reconnaître le cachet et la marque d’un groupe, quand il revient, même après plusieurs années d’absence. C’est ce que nous avons vécu avec les Tamariki Poerani de Makau Foster.
Huile essentielle. C’est avec le mono’i, “huile essentielle”, un thème aussi simple de notre culture et de notre patrimoine, que Makau est restée sur l’essentiel. Montrer et faire sentir, voire ressentir les odeurs du tiare macéré dans l’huile de coco, les gestes précis quand on masse l’enfant ou la future mère, par une mise en scène sobre et parlante. Mais là où Makau reste Makau, c’est quand cette centaine de corps d’hommes et de femmes effectuent des gestes précis et sobres du ‘ori Tahiti, mais pas très pa’umotu en même temps, fière marque des origines de cette enfant de Haoragai. Il y avait de la tendresse, de l’amour pour cette mère disparue mais dont l’âme bienveillante flotte, sourire aux lèvres au-dessus de ces enfants, ses enfants. Mais il y avait surtout de la force et de la puissance pour un thème aussi fragile que le Mono’i. Le paradoxe était là. Beau paradoxe. »

 

2 commentaires

  1. fred vanderavert dit :

    Un soir fin octobre debut 1995 ou 1996 nous étions a Maupiti pension chez jannine. Au bord de mer une jeune fille a dansé un aparima. C’est encore une des meilleurs souvenirs qu’on à de Tahiti. Je pense encore que la jeune fille etais Natalia Louvat. j’ai une photo pas de la danse mais du groupe.

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    1. Bonjour, je ne me souviens pas avoir dansé à Maupiti, mais je suis contente que la danse tahitienne accompagne vos souvenirs.

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