Habillés de blanc pour les danseurs et de rouge pour les musiciens, nous étions près de 2000 à manifester pour qu’enfin la culture et plus particulièrement le ori Tahiti et ses acteurs soient pris en considération par les Politiques. A l’origine de ce conflit, la volonté du gouvernement d’écarter les grands groupes de danse du Heiva i Tahiti alors que ce sont eux qui font le spectacle et la renommée de cet événement, mais aussi un projet de réorganisation du Heiva i Tahiti décidé sans concertation qui va à l’encontre des recommandations des États généraux de la culture pour le développement économique de la filière culturelle et dénué de bon sens en matière de logistique et d’occupation de l’espace.
En guise de manifestation, nous participions à un marathon géant de ori Tahiti sous la houlette des chefs de groupe et des percussionnistes venus nombreux. Deux heures de danse et quelques discours très applaudis firent de cet après-midi une grande réussite.